1- Pensez-vous que l’IA peut être un facteur de compétitivité ? A ce titre, la stratégie de développement de nombreuses entreprises se devaient de suivre un modèle organique, voir classique au sens de leur efficacité et donc profitabilité. Grace au déploiement de plateformes générées par l'IA, nous avons désormais accès à une myriade de solutions, au-delà de nos capacités génériques. La mondialisation aidant, nous pouvons ainsi désormais concevoir, développer, produire, acheminer et récolter nos produits et services partout dans le monde, sans barrière. En termes de développement des marchés, cela se traduit directement par un gain de compétitivité accrue. Là où le temps de recherche ou de conception nécessitait un temps X, celui-ci peut être accéléré. Là où la production de marchandise passait par des protocoles de vérifications, le délai de mise en marché peut être réduit. Là où les services à valeurs ajoutées se trouvaient limités en termes de localisation dû aux restrictions de compétences humaines, la limite est supprimée. Toute la chaine achat/vente bénéficie des gains de l'IA, puis accélère et optimise nos méthodes de travail. 2- Comment pensez-vous que l'IA affecte les organisations et surtout les compétences ? Quel que soit le modèle d'intégration, les organisations pourront accélérer leur gestion ou production et aussi développer la panoplie de compétences existantes au sein de leurs équipes. Dans la plupart des cas, les personnes verront l'IA comme un "booster" capable de les aider à aller plus vite, ou générer un savoir-faire immédiat, sans la nécessité de passer par un cursus de formation. La question à se poser au final ne sera pas tant de savoir si l'IA va impacter les organisations et compétences - mais de déterminer quels phénomènes cette utilisation va engendrer pour les générations futures, qui auront accès à une connaissance ou un savoir-faire sans avoir eu le besoin d'apprendre ou de se former. Le vieil adage "Donne un poisson a un homme, il mangera pour un jour. Apprends-lui à pécher, il mangera chaque jour" prend alors toute une autre dimension 3- Comment est-ce que l’IA va intégrer la notion de responsabilité ? De nombreux gouvernement travaillent déjà sur des textes visant à réguler ou responsabiliser les utilisateurs, ou créateurs. Car c'est de là que viendra l'inévitable abus ou débordement qui nécessitera une prise de conscience collective et véritable compréhension des responsabilités de chacun. Une autre théorie, actuellement moins plausible, serait que l'IA puisse s'autoréguler et générer ses propres conditions ou notions de ce qui est autorisé. Nous parlons alors de conscience, car les algorithmes actuels sont fondés uniquement sur l'ensemble des connaissances générées par l'accès à nos systèmes législatifs en vigueur. A noter, aussi, que l'IA peut interpréter des modèles différents, selon la société concernée. Une base de notion civique ou légale dans un pays a régime autoritaire, aura des conséquences différentes dans un pays libéral avec une démocratie universelle. |
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